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La naissance d’un projet

Ou comment tout a commencé ….

Les origines d’une passion

L’astronomie m’intéresse depuis très longtemps.

  • D’après mes souvenirs, c’est depuis la chute de la station orbitale SKYLAB en juillet 1979 (j’avais 11 ans).
  • Puis ce fut le lancement de la fusée ARIANE 1 en décembre 1979.
  • Ensuite une éclipse de Soleil lors d’un couché en mai 1984 avec mon premier « dessin astro ». Suivi l’observation des passages des satellites artificiels, chaque été, allongé dans le gazon, etc…

Mon premier instrument

Mon premier instrument: une lunette à 250 Fs (quelques mois d’argent de poche à l’époque) à travers laquelle je n’ai jamais rien vu à part en journée. J’ai longtemps utilisé les jumelles de mon père (des 8x 30 mm) de qualité correcte. Et en vain j’ai cherché la fabuleuse nébuleuse d’Orion car je m’attendais aux images des livres. Pourtant je la voyais mais sans la reconnaître. Et puis suivi un grand blanc (fin des études, début de la vie professionnelle). C’est début 1999, que je remords à l’astronomie: l’éclipse de Soleil approche. On m’offre une paire de jumelles pour mon anniversaire (des 8x 25 mm de bonne qualité optique malgré le manque de luminosité). Et puis internet aidant je m’intéresse de nouveau aux satellites artificiels. Les voir c’est bien mais les identifier et les prévoir devient un dada.

Les temps modernes

Après aoùt 1999, il n’est pas question d’en resté là, je m’inscrit au club « Magnitude 78″ et peux enfin partager cette passion avec d’autres mordus et progresser notamment en découvrant de vrais instruments astronomiques. Un père Noël m’apportera un télescope de Newton classique: un 115×900. Depuis les observations se sont accumulées et le problème de la pollution lumineuse c’est épaissi… Il n’est pas concevable d’en rester là. Il faut réagir !

Le visuel avec un « Dobson »

L’observation visuelle est la pratique de l’astronomie qui m’intéresse. La combinaison la plus simple pour cela est une association d’un télescope de Newton à une monture altazimutale. C’est le cas des télescopes de type Dobson. Cette configuration est la plus légère pour un diamètre de miroir primaire donné. C’est pourquoi ceux-ci comportent un miroir de taille importante pour un astronome amateur. Cela est intéressant tant que la qualité du ciel est acceptable. Le suivi stellaire n’est pas formidable car il se fait la plupart du temps à la main. Par contre, c’est un instrument très maniable. Ce qui est idéal pour jongler avec les nuages ou pour faire une visite rapide du ciel nocturne au public… Le problème de la taille devient limitant lorsque le déplacement s’impose vers un ciel dégagé, lors des week-end ou des vacances. Il ne reste pas toujours une place suffisante dans un véhicule. Partant de ce constat, comment ne pas gaspiller du temps d’observation à cause d’un problème logistique ?

Observer plus souvent

Le souci devient donc de définir le format maximal acceptable pour une utilisation la plus fréquente, une installation et un réglage rapides. L’idée de transport par avion, en cabine (fragilité oblige) est également retenue. Après cogitation le format « valise cabine » est choisi, soit 45×35x15 cm pour un poids maximum de 10 kg. Ce sera donc un télescope de voyage. Ces dimensions imposent donc une taille de miroir primaire de 254 mm au plus. Afin de ne pas utiliser un escabeau (peu pratique dans les avions) pour observer au zénith, la focale du miroir doit être compatible à l’anatomie humaine. Un siège s’avère nécessaire afin que la fatigue et les courbatures ne viennent gâcher un ciel pur. Une focale d’ordre de 1,20 m semble un bon compromis. Ces choix ouvrent donc la porte à un miroir primaire de 200 mm à F/D=6 ou de 254 mm à F/D=5. Ces modèles n’existant pas dans le commerce, il faudra le construire… C’est après les réflexions de l’ami Pierre et la présentation de son prototype qu’il nous proposa de nous lancer dans cette aventure au sein du club. Après un été de cogitation, nous sommes donc onze copains à relever le défi. Nous allons donc construire notre propre télescope et même le miroir primaire pour quatre d’entre nous. Il n’y en cela rien d’exceptionnel, de compliqué ni de nouveau à part le fait que la formule retenue soit originale et ne soit pas « encore » décrite dans la littérature à ce jour.

Télescope de voyage ?

C’est après quelques hésitations que je me suis décidé à partager l’expérience suivante: la construction d’un télescope. « Rien d’extraordinaire en cela ! », me direz-vous. Vous avez raison, mais vous n’êtes pas arrivé ici par hasard. Il existe de nombreux récits sur ce sujet. Mais chaque histoire est originale et apporte son petit plus car chaque ‘artisan’ a ses besoins, son tour de main, sa façon d’observer … N’hésitez pas à me dire quel est ce petit plus qui vous a marqué !!

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