Marathon de Paris 2005
Marathon de Sénart 2006
Marathon de Sénart 2008

Promenade à la montagne

Le plaisir du changement de terrain de jeu…

Seconde semaine des vacances scolaires d’hiver ou première semaine de mars.
Bon, comme il n’est matériellement possible de suivre le plan établi jusque la, je décide de sortir au moins une fois dans la semaine pour le plaisir. Après tout, les descentes matinales de pistes rouges et les marches dans la neige fournissent quand un bon exercice même s’il n’est pas spécifique à la course à pied.

Je décide donc de sortir après les exercices quotidiens que sont ski alpin, luge et marche et avant le couché du Soleil. Bref, il est 17h30, il fait -10°C sous abri et le vent souffle sûrement. Comme la seule route dégagé de verglas et neige est celle qui arrive à la station situé à 1300 m d’altitude je l’emprunte donc.
Vue aérienne de SUPER-BESSE C’est parti tranquillement sur un faux plat montant. Puis la pente s’incline doucement. Je commence à avoir chaud et retire donc mes gants en fibres polaires. Arrive alors la descente d’environ 2 km à 11%. C’est le moment où des muscles pas souvent solliciter se font entendre. Il ne faut pas s’emballer sous peine de perdre le contrôle de la vitesse. Je suis accompagné sur l’autre voix par une file ininterrompu de véhicules enchaînés, les remontées mécaniques viennent de s’arrêter. Ouf, cela redevient plat. Je choisi de me diriger vers le lac Pavin mais après quelques dizaines de mètres, j’y renonce la route n’est pas sèche et je ne souhaite pas me tordre une cheville sur de la glace. Demi-tour pour le même parcours en sens inverse.

C’est maintenant que cela se corse ! Il faut remonter les 2 km. Et bien contrairement à mon attente ce n’est pas si difficile musculairement parlant. Le problème viens plutôt du souffle qui manque. Alors je me ménage trois pause d’une cinquantaine de mètres en marche rapide et ça repart. Le pire est arrivé presqu’en haut en repassant dans l’ombre avec le vent de face. Le froid relatif jusqu’à maintenant se fait nettement présent sur quelques centaines de mètres et me paralyse. Ouf!! La redescente vers le centre de la station s’amorce et les soucis disparaissent.

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