Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles

IRE késako ?

 Comme vous l’avez sans doute remarqué, les températures de cette semaine ne sont pas très élevées. Nous ne sommes pas tous sensibles de la même façon au froid, ni même d’un jour à l’autre. En fait, il s’agit plus d’une question de sensations que de degré Celsius proprement dit. Afin de quantifier ces différentes sensations a été créé un indice. Celui-ci tient compte de la température de l’air bien sur, mais intègre également la vitesse du vent.

 En créant, une mince couche d’air « chaud » à la surface de notre peau, nous nous isolons de l’air ambiant. Le vent dissipant en permanence cette couche, nous pompe donc des calories d’où l’impression qu’il fait plus froid. Cette sensation de froid augmente, pour une température ambiante donnée, avec la vitesse du vent. En fait, il accélère la vitesse de refroidissement, jusqu’à la température de l’air. C’est pourquoi cet indice est appelé: Indice de Refroidissement Éolien ou IRE. Il est défini par rapport à la température ressenti à 5 km/h (marche).
Par exemple:
Pour une température d’air de 2°C avec 5 km/h de vent, l’IRE est de 1. Avec 20 km/h de vent, il passe à -3°C. Avec 50 km/h de vent, il chute à -5.

 En d’autres saisons, la température élevée cette fois, nous incommode plus ou moins. Pour nous refroidir par temps chaud nous transpirons car l’évaporation de l’eau consomme des calories. Hors, suivant la saturation de l’air en vapeur d’eau. L’évaporation de notre sueur est plus ou moins facilité. Le principe est le même que pour l’IRE, mais cette fois l’indice intègre l’humidité de l’air. Cet indice d’inconfort s’appelle l’humidex.
Par exemple:
Pour une température d’air de 25°C et une hygrométrie de 50%, l’humidex est de 28 (confortable). Avec 75%, il passe à 33 (gêne importante). Avec 100%, il est de 37 (attention à la surchauffe).

Cet article a été écrit Vendredi 22 décembre 2006 à 20:41 dans la catégorie Course à pied. Vous pouvez suivre les commentaires grâce au flux RSS 2.0.